Suzuki Cup : une première prometteuse
DESCRIPTION DU SITE Lors du coup d'envoi de la Suzuki Swiss Racing Cup à Interlaken, deux nouveaux venus se sont mêlés aux meilleurs. De plus, le dominateur de l'année dernière, Fabian Eggenberger, a trébuché. Mais cela ne veut rien dire. C'est une belle image qu'ont donné les nouvelles Suzuki Swift Sport dans toutes les couleurs et uniformément habillées des logos des partenaires de la série. Toutefois, les [...]
C'est une belle image qu'ont donné les nouvelles Suzuki Swift Sport dans toutes les couleurs et uniformément habillées des logos des partenaires de la série. Toutefois, les 39 pilotes, qui ont présenté 31 voitures au total, ont dû se présenter à cette première avec un handicap.
La Suzuki Swiss Racing Cup était la dernière à figurer dans l'horaire, qui n'a pas pu être respecté en raison d'incidents et d'une longue interruption due à des problèmes de chronométrage. Par conséquent, tout le monde a dû prendre le départ des deux manches de course juste après la course de reconnaissance, qui ne se sont terminées qu'à 19h15 environ.
Encore loin du réalisable
Les chances de se classer parmi les meilleurs étaient donc limitées à ceux qui avaient déjà parcouru les 2,767 kilomètres et les 45 portes du parcours. Les coureurs ambitieux l'avaient déjà étudié le vendredi soir et l'avaient parcouru une nouvelle fois le samedi pendant la pause de midi ou l'avaient parcouru à vélo et en trottinette.
Le futur vainqueur est resté cool malgré les conditions difficiles.
Sandro Fehr : "J'ai essayé de ne pas me laisser aller à la folie. J'étais déjà plus nerveux... Le résultat confirme les attentes, mais nous sommes encore loin de ce qui est faisable".
Attention au freinage
C'est également le cas du vainqueur présumé, Fabian Eggenberger. Le Zurichois n'a d'abord rien laissé paraître du fait qu'il était le plus rapide et qu'il avait manqué une porte. Mais les commissaires de piste l'ont vu et ce n'est que lors de la remise des prix, à une heure avancée (il n'y avait pas eu d'affichage des résultats auparavant), que la troupe Suzuki a appris ce qui s'était passé.
Le vainqueur en série de l'année dernière avec la Suzuki Swift Sport en L2-1600 était encore bien servi avec son premier temps en tant que cinquième. Le fait qu'il ait ensuite commis une erreur est à mettre sur le compte des freins, car Heiko Leiber (12e) a lui aussi roulé à la limite avec sa voiture. Tous deux en tirent les leçons.
Fabian Eggenberger : "La gestion des freins est difficile. Ici, sans entraînement, nous ne savions pas ce qu'il pouvait supporter. Tout le monde aurait eu ce problème tôt ou tard, surtout les doubles départs. Sinon, tout s'est bien passé, j'ai donc bon espoir que les choses s'améliorent. Grâce au système de points avec les petites nuances, rien n'est encore perdu".
Ça va être sacrément serré
Sans surprise, le multiple champion Mini et OPC Marcel Muzzarelli s'est hissé sur la deuxième marche du podium. Après n'avoir été devancé que de deux centièmes par Fehr, il lui a manqué 18 centièmes lors de la deuxième manche.
Marcel Muzzarelli : "Bien sûr, on aurait pu faire un peu mieux. Mais je pense que c'était pareil pour tout le monde. Je suis content de ce résultat. Je pense que ça va être encore très serré...".
Deux puissants nouveaux venus chez Suzuki
Six des pilotes Swift de l'année dernière se sont classés dans le top 8, entre lesquels se sont mêlés deux nouveaux venus chez Suzuki, Simeon Schneider et Ralf Henggeler.
Au volant d'une Saxo, Schneider a remporté de nombreuses victoires en L2-1600 sur ses adversaires d'alors et d'aujourd'hui. Il n'est donc pas surpris de sa troisième place, qui constitue également une entrée en matière brillante pour la nouvelle équipe Coast Racing.
Simeon Schneider : "Je m'attendais à être dans le peloton de tête. Je suis seulement surpris d'être toujours troisième avec mon meilleur temps de la première course, qui n'était en fait pas très bonne. Lors de la deuxième course, j'ai pris une fois la deuxième vitesse au lieu de la quatrième, mais j'ai pu appuyer sur l'embrayage avant la limite de régime".
La performance de Ralf Henggeler est également très forte. Le vice-champion 2017 de la Renault Classic Cup a prouvé, en terminant sixième, qu'il maîtrisait déjà le maniement de la Suzuki de série équipée de pneus semi-slick de Yokohama.
Au revoir à Frauenfeld
Rolf Tremp, vice-champion OPC 2018, et son ami toggenbourgeois Roland Graf (avec lequel il n'alterne plus les tours de volant en Suzuki-Cup), ont également réussi à se hisser de justesse dans le top 10, ce qui est une récompense pour chacun.
Mais pas de doute : certains spécialistes classés derrière eux ont encore été battus en dessous de leur valeur. Le 27 avril, lors des 20e journées de courses automobiles de l'ACS Thurgovie à Frauenfeld, le tableau pourrait être tout autre à tous les rangs.
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