Simracing : Aeberhard s'impose aussi virtuellement 🎥

Les pilotes ont roulé dur sur le circuit et se sont concentrés dans les simulateurs. La photo de couverture montre Bettina Buess au Racing-Center de Bâle, d'où proviennent les scènes des temps forts.

Le succès de Jürg Aeberhard s'est dessiné dès les qualifications. Le Bernois connaît le circuit numérique du Mugello - comme de nombreux autres circuits - pour l'avoir pratiqué dans sa vie de pilote. Il y a quelques années, il a ainsi remporté la Porsche Sports Cup en Allemagne.

Coach et partenaire de course dans la Porsche Cup Suisse
Dans la Porsche Cup suisse, Aeberhard est le coach de certains pilotes d'ANTperformance lors des courses. C'est notamment le cas d'Andy Feigenwinter, un nouveau venu dans le monde de la Porsche.

Cet été, le garagiste de 33 ans originaire de Biglen a placé la nouvelle 911 GT3 R du champion suisse de la montagne de l'année dernière sur la première ligne de départ de la course d'endurance du Mugello. Il a ensuite décroché la deuxième place au classement général avec la voiture bâloise.

Une victoire contrôlée à la troisième tentative
Lors de la course de qualification qui a duré 20 minutes, Aeberhard n'a pas démérité, même chez lui dans son simulateur. Le poleman s'est habilement démarqué des 22 autres concurrents du simracing.

Dario Apa, qui a longtemps occupé la quatrième place, s'est lancé dans une course-poursuite à partir du milieu de la course. Il s'est d'abord emparé de Roger Schmucki, qui le précédait, puis a dépassé Francesco Santaguida et a rejoint Aeberhard. Ce dernier a toutefois réussi à conserver son avance jusqu'à l'arrivée, tandis qu'Apa a écopé d'une pénalité de 10 secondes. Malgré cela, il a pu se classer troisième et se qualifier pour la finale.

Presque plus dur que dans la vraie course...
Le vainqueur s'est réjoui d'avoir réussi à se qualifier pour la finale de cette manière à sa troisième tentative.

Jürg Aeberhard : "Je pratique le simracing en tant que hobby depuis longtemps, mais jusqu'à présent plutôt comme préparation aux vraies courses. De plus, je n'avais jamais roulé avec le logiciel utilisé par Swiss Simracing, j'ai donc eu un peu de mal au début. Le fait que je connaisse le vrai Mugello a certainement été un avantage. Mais j'ai dû pousser - c'était presque plus dur que dans la vraie voiture de course...".

Huit autres finalistes
Ainsi, Jürg Aeberhard, Francesco Santaguida et Dario Apa dans la catégorie Standard, ainsi que les pilotes de plus de 40 ans Andreas Bohny, Marcel Bauchli et Ivo Laubscher se sont qualifiés pour la finale, disputée par 18 coureurs chacun.

Les deux dames Bettina Buess et Desireé Blumer ont dû se contenter des dernières places de la manche virtuelle du Mugello. Ces dames, également actives lors de courses suisses en slalom ou en montagne, se sont toutefois également qualifiées pour la finale dans leur catégorie séparée.

Lieu de la finale ouvert
Contrairement aux cinq courses de qualification, que les simraceurs pouvaient disputer depuis leur domicile ou dans un centre de course, tous les participants à la finale du 6 décembre prendront le départ au même endroit. Le comité d'organisation communiquera rapidement aux pilotes le nom du centre de course dans lequel ils se rendront.

Quatre circuits en lice
Lors de la dernière séance de qualification, les quatre circuits présélectionnés pour la finale ont également été annoncés. Il s'agit de Barcelone (E), Laguna Seca (USA), Monza (I) et Vallelunga (I), sur lesquels les finalistes peuvent maintenant se concentrer. Ils ne sauront que le jour de la finale quel circuit sera finalement emprunté.

Les champions des Swiss Simracing Series 2020 recevront un prix en espèces qui ne pourra être encaissé et versé qu'en relation avec une activité dans le sport automobile. En outre, les premiers du classement recevront des prix en nature ou une participation exclusive à un cours de licence de course.

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