Emil Frey Racing : deuxième objectif manqué 🎥
PAS D'AUTRE PODIUM Comme en Sprint Cup, Emil Frey Racing visait la troisième place au classement annuel de toutes les courses lors de la finale d'endurance du GT World Challenge Europe. Malgré une longue avance, cela n'a pas été possible. Alors qu'à la mi-mars, juste avant le lockdown européen, les essais officiels ont donné le coup d'envoi de la saison, interrompue immédiatement après pour des mois, les courses organisées par [...] [En savoir plus
Alors que les essais officiels avaient débuté à la mi-mars, juste avant le lockdown européen, la saison a été interrompue pendant plusieurs mois, les 1000 kilomètres du Paul Ricard au Castellet, repoussés de fin mai au 15 novembre, ont marqué la fin de la saison. Il s'agissait également de la 50e course d'endurance depuis le lancement de la Blancpain Endurance Cup au sein des GT Series au printemps 2011 à Monza.
Une deuxième médaille de bronze comme objectif
Le GT World Challenge Europe, connu sous le nom de Blancpain GT Series jusqu'en 2019, s'est déroulé sur huit week-ends depuis fin juillet et n'a duré que trois mois et demi. Emil Frey Racing avait terminé la Sprint Cup, composée de quatre courses de deux heures chacune, à l'excellente troisième place du classement par équipe. Le point culminant a été la victoire à Zandvoort.
Dans le sud de la France, les coureurs de Safenwil se sont fixé comme objectif réaliste de terminer à la troisième place du classement général, qui comprend les huit courses de sprint et les quatre courses d'endurance.
Bon présage
La course d'endurance de 1000 kilomètres ou de six heures avec arrivée dans l'obscurité a rappelé de bons souvenirs à l'équipe. Il y a deux ans, la Lexus GT3 avait remporté un triomphe sensationnel.
La Lamborghini Huracán GT3 Evo, engagée pour la première fois au plus haut niveau et qui avait dominé le GT Open l'année dernière, a également connu un bon début de course finale sur la variante du circuit Paul Ricard longue de 5771 mètres. Après une sixième position prometteuse sur la grille de départ parmi les 40 voitures de sport, Giacomo Altoè s'est rapidement hissé à la troisième place.
Seulement P8 après 22 tours en tête
L'Italien a mené la Lamborghini bleue #163 du 11e au 29e tour, puis du 34e au 36e tour après le premier ravitaillement, soit pendant plus de 42 minutes. Mais le podium espéré en course et au championnat n'a pas eu lieu.
Au final, Giacomo Altoè, Albert Costa et le pilote de réserve danois Mikkel Mac, qui a remplacé Franck Perera, engagé aux Etats-Unis, n'ont obtenu que la huitième place. La raison est expliquée par l'excellent pilote de départ.
Giacomo Altoè : "Après le premier arrêt au stand et le changement de pneus, j'ai eu du mal avec la voiture. Ce sont surtout les pneus arrière qui m'ont donné du fil à retordre. C'est là que la course a commencé à devenir difficile pour nous".
Tournant et manque de vitesse
La deuxième voiture #14, avec Norbert Siedler, Mikael Grenier et Ricardo Feller comme seuls pilotes suisses, est arrivée en onzième position, juste en dehors des points. Leur course est résumée par l'Autrichien.
Norbert Siedler : "Au début, une Lexus a malheureusement touché notre Lamborghini, ce qui a provoqué un spin chez Mik. En termes de vitesse, nous n'étions pas tout à fait dans le coup. Cela s'est surtout ressenti au milieu du relais. En résumé, nous étions bien au début, nous nous sommes battus difficilement au milieu et vers la fin, notre performance était à nouveau correcte".
Vice-champion par équipe il y a deux ans
Au lieu de la troisième place, le duo Altoè/Costa s'est classé cinquième au classement général du GT World Challenge Europe 2020 sur 23 équipes classées et huitième.
Avec le recul, l'échec des 24 Heures de Spa trois semaines plus tôt (accident pour l'une des équipes, 16e place pour l'autre) a pesé trop lourd, notamment dans la Coupe Endurance séparée. Il y a deux ans, Emil Frey Racing était vice-championne du prestigieux classement par équipe avec Lexus, mais elle n'a pas pu faire mieux que douzième au classement général.
Dans une vidéo spécialement produite pour l'occasion, Emil Frey Racing revient sur les 24 heures de Spa qui ne se sont pas bien déroulées.
Une intervention de grande envergure dans des conditions difficiles
Le dernier bilan tiré par le directeur technique est donc tout aussi sobre.
Jürg Flach : "Notre objectif était d'obtenir la troisième place au classement général. Malheureusement, notre rythme n'était pas suffisant pour y parvenir aujourd'hui. Il s'agit maintenant d'en analyser les raisons et d'apporter les améliorations nécessaires pour la saison 2021. Outre les nombreux moments forts, cela doit être notre motivation pour continuer à nous développer. Je suis fier de notre équipe et de ce qu'elle a accompli dans des conditions parfois difficiles. Nous remercions tout le monde pour leur engagement sans faille".
Le classement général des 1000 kilomètres du Paul Ricard est disponible ici. Le Suisse le mieux placé est Rolf Ineichen, qui s'est classé 5e au classement général avec les pilotes d'usine Audi Mirko Bortolotti et Kelvin van der Linde.
