CE de montagne : Bratschi remplit sa mission 🎥

La vidéo d'AP90 du Portugal montre des scènes impressionnantes de la délicate deuxième course sur une piste partiellement humide et un passage très rapide sur le sec. Appréciez le son !

Seul bémol : lors de la Rampa de Boticas des 8 et 9 mai, il a manqué le troisième adversaire nécessaire dans le groupe de tête des voitures de tourisme selon le facteur de performance 1 (Pf1) pour obtenir la totalité des points pour la victoire.

Le principal adversaire est passé entre les mailles du filet
A l'aube de cette nouvelle ère, les commissaires techniques ont été particulièrement vigilants et ont pointé du doigt le réservoir de la Porsche 911 GT2 de Nicolas Werver. Le Français a donc dû ou pu courir dans le classement du championnat portugais et a réalisé le meilleur temps de toutes les voitures fermées.

Toutefois, cela n'a pas intéressé Ronnie Bratschi, qui s'est concentré sur son adversaire de groupe restant, Lopez-Fombona, sur une Lamborghini Huracán, dans des conditions météorologiques changeantes.

Une première parfaite
Avec 414 millièmes d'avance à l'addition des deux meilleurs temps sur trois, l'avance du Suisse venu d'Altdorf, à 1800 kilomètres de là, sur sa Mitsubishi Evo VII RS nouvellement construite, a été relativement courte.

Ronnie Bratschi : "La saison est encore longue. Seuls les points m'intéressent. Si l'on considère que tout était nouveau pour moi, pas seulement la voiture, tout a super bien fonctionné. Un parcours très sélectif avec une montée brutale et une courte descente avant l'arrivée. Le FIA Masters s'adapterait bien ici aussi".

Faggioli met la charrue avant les bœufs
La première course avait déjà été avancée au samedi après-midi, car la pluie était annoncée pour le dimanche matin. A la place, un échauffement a été organisé en guise d'exercice pour la deuxième course sur le mouillé. Lors de la dernière manche, le temps était à nouveau presque sec.

La victoire du jour a été remportée par Simone Faggioli sur sa Norma-Zytek, qui a utilisé une stratégie de pneus et de châssis risquée pour 32 millièmes de seconde. Christian Merli, au volant de l'Osella FA30, avait encore 1,8 seconde d'avance lors de la course 1 du samedi.

Retrait des Italiens
La revanche du week-end dernier lors de la Subida al Fito dans les Asturies a ensuite été victime des dispositions du Covid. L'équipe Faggioli a été testée positive à la Corona et le champion d'Europe et son client Diego Degasperi, également rapide, ont été quasiment interdits de départ le dimanche. Comme ils étaient en contact avec leurs compatriotes italiens, les pilotes de voitures de course Fausto Bormolini et Renzo Napione ont également dû plier bagage.

Merli s'est donc retrouvé seul et a remporté la victoire du jour avec une avance énorme sur le rapide héros local Xavier Villa Garcia (qui a couru et gagné en GP2) sur une voiture turbo BRC et le Français Sébastien Petit sur une nouvelle Nova-Zytek.

Duel sur un parcours spécial
Dans la catégorie 1, Ronnie Bratschi a réitéré sa victoire, avec cette fois trois adversaires directs rapides en PF1 dans son groupe. Sur un circuit comparable à celui de Massongex en Valais, sinueux, bosselé et sale, l'Uranais a d'autant plus calculé les risques après la méchante sortie de route d'un de ses adversaires lors des essais.

Dans la première manche, l'Espagnol, au volant d'une VW Polo WRC optimale pour les caractéristiques du circuit, le suivait de près, à un dixième de seconde. Dans la deuxième manche, le Suisse a distancé tout le monde de 1,5 seconde et plus.

Mieux vaut la prudence que la fausse ambition
Bien que les conditions se soient légèrement améliorées, Bratschi a laissé sa Mitsubishi en pneus pluie Michelin pour le dernier heat pour des raisons de sécurité, tandis que les concurrents ont opté pour des slicks ou des slicks de rallye.

Werver a ainsi réalisé le meilleur temps absolu de la catégorie, mais le troisième meilleur temps a suffi à l'athlète de Suisse centrale pour s'assurer la victoire du jour dans son classement. Les 25 points de championnat d'Europe qui y sont liés ont suffi.

Ronnie Bratschi : "Les deux courses de côte et le temps passé entre les deux ont été une expérience formidable. J'ai fait le pas dans la bonne direction".

Saut en tête du classement
Antonino Migliuolo (Mitsubishi Evo IX) s'étant imposé en solo dans le groupe 3, contrairement au Portugal, le Suisse et l'Italien sont à égalité de points (37,5 chacun) après le doublé ibérique, suivis par le Slovaque Jan Milon (Skoda Fabia WRC), nettement battu dans son groupe 2, deux fois complet, en Espagne (30).

Lors de la prochaine course du championnat d'Europe Ecce Homo à Sternberk, en République tchèque, les 29 et 30 mai, davantage d'Européens de l'Est seront en lice.

Les scènes de la vidéo IMA rally donnent une bonne idée du niveau de difficulté de la Subida al Fito.

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