Arosa : Thomas Amweg, une classe à part 🎥

La 16e édition de la course de côte pour véhicules historiques entrera dans l'histoire comme le premier événement sportif automobile de l'année 2020 organisé dans des conditions de course sur le sol suisse. Le concept de protection spécialement élaboré et décisif pour l'obtention de l'autorisation des autorités a fonctionné, ce qui a finalement permis d'organiser la course, longtemps remise en question.

Sensations de bonheur
Le soulagement de la présidence dévouée du comité d'organisation et de son équipe de bénévoles s'est fait entendre jusqu'en Alsace, où les Français ont également organisé une course de côte (moderne) dans des conditions de corona et avec des spectateurs le long du parcours.

Hormis les clôtures de sécurité et les barrières, il n'y avait pas d'infrastructure spéciale pour les visiteurs de la course de côte et les vacanciers à Arosa. Malgré cela, de nombreuses personnes ont longé la piste de course de 7300 mètres, avec un départ à Langwies et une arrivée au milieu du village. Seul l'accès au paddock et à la zone événementielle leur était interdit.

Le directeur de course tire donc un bilan tout à fait positif.

Ueli Schneiter : "Tout s'est très bien passé, même le temps était de la partie. Je pense que nous avons rendu tout le monde heureux. Nous l'avons ressenti à travers les réactions des participants, des maréchaux et des visiteurs. Nous sommes heureux et fiers d'avoir réussi à aller jusqu'au bout".

Plus rapide et plus régulier Thomas Amweg
Les événements sportifs étaient donc presque secondaires - l'essentiel était que les roues des oldtimers et youngtimers plus ou moins rapides des différentes catégories tournent à nouveau. Les plus rapides étaient celles de la Martini-BMW Mk50 F2, année de construction 1988, de Thomas Amweg.

Avec quatre temps de course compris entre 4:06.47 et 4:11.74, l'Argovien a également été très régulier. En additionnant les trois meilleurs temps, il a pris plus d'une minute à son seul concurrent en voiture de course, Roger Moser d'Arosa, au volant d'une Martini-BMW Mk28 de 1990.

Le verdict n'avait jamais été aussi clair, ce que le vainqueur lui-même a regretté.

Thomas Amweg : "J'aimerais certainement avoir plus de concurrence. Cela aurait été une motivation. Mais même ainsi, j'ai pu réaliser ma meilleure performance en 2020. Je connais aussi mieux le parcours et le véhicule d'année en année".

Manque de chauffeurs de taxi de course
Le quintuple vainqueur d'Arosa attribue le fait qu'il n'ait manqué son propre record de piste de l'année dernière que de trois dixièmes à un manque d'adhérence. Son explication est étonnante.

Thomas Amweg : "Les pilotes de taxi de course comme Marcel Fässler nous ont manqué ! Ils ont toujours bien gommé, ce qui était un avantage pour nous. De plus, il y a eu des inondations la semaine précédente, si bien qu'il y avait beaucoup de saleté, qui n'a semblé être effacée qu'avec la pluie de la nuit de samedi à dimanche. Car le deuxième jour, les temps sont devenus un peu plus rapides".

La courte vidéo professionnelle de Bernhard Brägger montre le son et l'aspect de Thomas Amweg lorsqu'il met les gaz - merci beaucoup !

Le client est roi
Le troisième plus rapide et vainqueur de la classe Compétition (les trois voitures de course étaient considérées comme des Competition Formula) a été Florian Feustel. Le pilote du sud de l'Allemagne, qui avait déjà pris le départ des courses de côte modernes de Hemberg et Oberhallau, a apporté à Arosa une Porsche Carrera RSR optimale, avec laquelle il a été moins de sept secondes plus lent que Roger Moser au classement général et a même réalisé le meilleur temps de course.

Avec seulement trois manches terminées, Markus Jörg, toujours aussi rapide dans les courses sur circuit, s'est classé deuxième dans la petite Lotus 11 de 1956. Comme en 2019, le Tessinois Diego Bernhard s'est classé troisième au volant de la Ford Escort RS2000.

Orsatti et Treina gagnent par régularité
Dans l'Arosa Classic Trophy, où la vitesse moyenne ne devait pas dépasser 80 km/h, Hans Orsatti a été le plus régulier au volant d'une Lancia Fulvia Sport Zagato.

Dans l'Arosa Sport Trophy, où chacun pouvait rouler aussi vite qu'il le souhaitait, c'est André Treina, au volant de la Volvo 121, qui a remporté la victoire avec le plus petit écart. Dans les deux catégories, c'est la plus petite différence de temps entre deux des quatre manches d'évaluation qui a été prise en compte.

La date de 2021 est déjà fixée
Tous les classements, de nombreuses photos et d'autres informations sont disponibles sur le site officiel de la manifestation. Et après la réussite du millésime spécial 2020, une chose est déjà sûre : la 17e édition d'Arosa ClassicCar aura lieu du jeudi 2 au dimanche 5 septembre 2021.

arosaclassiccar.ch/fr