6H Spa : Buemi s'impose et doit encore attendre 🎥

Samedi matin, le circuit des Ardennes était encore recouvert d'une couche de neige, mais celle-ci a disparu au moment du départ des 6 heures de Spa. L'alternance du soleil, de la pluie, de la grêle et d'une neige abondante a posé de nombreux défis aux équipes pendant la course et a finalement conduit à une fin prématurée à 15 minutes de la fin du temps imparti.

Les deux Toyota TS050 Hybrid étaient en tête jusqu'à la mi-temps, quand la voiture de Mike Conway, Kamui Kobayashi et José María López, qui a mené pendant 57 tours, a dû rentrer aux stands à cause d'un problème de capteur. Le trio a perdu environ onze minutes et s'est retrouvé en sixième position.

Les moments forts de la septième des huit manches du championnat du monde d'endurance (WEC) sont résumés ci-dessous :

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Il manque encore sept points pour le titre de champion du monde
Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Fernando Alonso ont ainsi remporté haut la main leur quatrième victoire de la super-saison interannuelle, qui a débuté le 5 mai 2018 avec la première des deux courses de 6 heures de Spa. Elle se terminera les 15 et 16 juin avec la deuxième course d'endurance des 24 heures du Mans.

Alors que Toyota est assuré d'être champion du monde des marques pour la deuxième fois après 2014, le Suisse, l'Espagnol et le Japonais ne peuvent pas encore être sûrs. 38 points seront attribués aux vainqueurs du classement général de la classique, plus un point pour la pole position. Avec 31 points d'avance sur leurs coéquipiers, les leaders du championnat du monde peuvent toutefois aborder Le Mans en toute sérénité.

Alonso dit adios
Pour Buemi, il s'agirait également du deuxième titre de champion du monde après 2014, et pour Alonso du troisième en incluant la Formule 1. Il a déjà annoncé son départ du WEC. Alonso sera remplacé en 2019/20 par le Néo-Zélandais Brendon Hartley, qui a couru chez Porsche en LMP1 jusqu'en 2017 et chez Toro Rosso en Formule 1 en 2018.

Rebellion reste la meilleure équipe privée de LMP1
L'équipe privée la plus rapide en Belgique n'était pas Rebellion, mais SMP. Grâce à la constance, à une stratégie légèrement meilleure et à une plus grande chance lors des phases jaunes, la deuxième place n'est toutefois pas revenue aux Russes Aleshin, Petrov et à l'ex-pilote de GP Vandoorne de Belgique, mais à l'équipe battant pavillon suisse composée de Thomas Laurent (F), Gustavo Menezes (USA) et Nathanaël Berthon (F).

Neel Jani, André Lotterer et Bruno Senna ont en revanche vécu une course à oublier, alors qu'ils étaient initialement en troisième position derrière les deux Toyota. Des erreurs au sein de l'équipe et la malchance avec la voiture de sécurité ont entraîné une perte de temps de deux tours sur leurs coéquipiers, si bien qu'ils n'ont pu obtenir que la cinquième place. La troisième place finale au championnat du monde est désormais quasiment perdue, ce sont les trois autres rebelles qui vont la décrocher.

Neel Jani : "Je n'ai pas vécu une aussi mauvaise saison depuis 2010. J'espère qu'au moins au Mans, nous aurons la chance qui nous a manqué jusqu'à présent".

Porsche est championne du monde GT
Le championnat du monde des marques des équipes GT a également été décidé. Porsche s'est assuré le titre avant Le Mans grâce à la troisième et la huitième place de ses deux 911 RSR dans la catégorie GT-LME. La victoire est revenue à l'une des deux nouvelles Aston Martion Vantage avec Alex Lynn (GB) et la star locale Maxime Martin (B).

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