Ferrari : franchir trois cols avec 690 chevaux
LA JOIE DE CONDUIRE PUR Une Ferrari se doit d'être sur l'autoroute - ou sur le circuit. Avec la GTC4 Lusso, nous avons voulu savoir comment un modèle de Maranello s'en sortait sur trois cols alpins suisses. Dans le nom du modèle GTC4 Lusso, le 4 souligne plusieurs caractéristiques particulières de la grande Ferrari : la voiture offre de la place pour quatre adultes, a quatre roues motrices [...].
Dans le nom du modèle GTC4 Lusso, le 4 souligne plusieurs caractéristiques particulières de la grande Ferrari : la voiture offre de la place pour quatre adultes, elle a quatre roues motrices et en plus quatre roues directrices. Ce sont les meilleures conditions pour une excursion dans les Alpes. La quatre places de près de cinq mètres de long et d'environ deux mètres de large traverse les villages de la vallée avec une extrême discrétion. Grâce à une cylindrée de 6,2 litres, le douze cylindres ne tourne qu'à 1000 tours par minute en mode confort.
Une poussée énorme et un son mordant et marquant
Mais ce n'est qu'en montant en direction du Susten, de la Furka et du Grimsel que le plaisir est vraiment au rendez-vous. Les 690 chevaux du V12 en mode Sport à haut régime fascinent par leur poussée puissante et leur son mordant. Les manœuvres de dépassement se font en toute légèreté, même sur les tronçons raides. Et en aval, le frein en carbone bien dosé assure la sécurité.
A la base, une voiture de sport agile à propulsion arrière
Pour que les virages soient toujours négociés avec une adhérence optimale, le système 4×4 très spécial de la GTC4 Lusso répartit de manière optimale la puissance du moteur sur les roues offrant la meilleure traction. Bien entendu, la voiture reste dans sa conception de base une voiture de sport agile avec une traction arrière. Les quatre roues directrices sont très impressionnantes. La Lusso négocie les virages en épingle à cheveux comme si son empattement était de 2,50 mètres et non de trois. Un tel plaisir de conduite est disponible à partir de 330 000 euros.
Texte : Stephan Hauri