Les voitures d'occasion : Demande croissante de voitures électriques
TENDANCE Contrairement aux craintes de nombreux experts, il s'avère que les voitures électriques d'occasion restent même moins longtemps chez le concessionnaire que les voitures à combustion. Entre-temps, la clientèle fait confiance aux batteries.
Quelle est la durée de vie de la batterie de cette voiture électrique ? Combien de cycles de charge a-t-elle déjà effectués ? Au début de l'ère électrique, de telles questions tourmentaient les acheteurs de véhicules électriques d'occasion. Mais il s'avère aujourd'hui que ces inquiétudes sont largement infondées. Les données actuelles montrent que les voitures électriques présentent même des durées d'immobilisation plus courtes chez les concessionnaires de voitures d'occasion que les voitures à propulsion conventionnelle.Outre la confiance dans les batteries, l'offre de modèles est également décisive pour la demande croissante.
Des voitures adaptées aux besoins
Philipp Zimmermann, CEO d'auto-i-dat : "Avant, il n'y avait que des petites voitures d'entrée de gamme ou des gros SUV avec des moteurs électriques. Aujourd'hui, il existe une voiture électrique adaptée à chaque besoin. Il y a aussi de plus en plus de prestataires qui contrôlent l'état de la batterie des voitures d'occasion. Ce test d'état de santé donne une sécurité supplémentaire aux acheteurs potentiels".
Possibilités de chargement Défi
Tout va donc bien pour les voitures électriques ? Pas tout à fait, car la future demande de véhicules électriques sur le marché de l'occasion dépend fortement de l'infrastructure de recharge. Actuellement, de nombreuses personnes vivant dans des immeubles collectifs n'ont pas la possibilité de recharger leur véhicule chez elles. Le cercle des acheteurs potentiels est donc encore limité. L'avenir nous dira comment l'interdiction par l'UE de la vente de voitures neuves à moteur à combustion à partir de 2035 se répercutera sur le marché et les possibilités de recharge.
Capacité résiduelle nettement supérieure à 80
René Mitteregger, directeur de la gestion des produits d'auto-i-dat : "Avec le développement de la batterie et ces possibilités de contrôle, la crainte d'une trop grande usure des batteries sur le marché électrique diminue de plus en plus. Jusqu'à présent, les constructeurs promettaient encore une capacité résiduelle de 80 pour cent après quatre ans. Mais les chiffres montrent que la capacité résiduelle est alors nettement supérieure à 80 pour cent". Certainement une bonne nouvelle pour les personnes intéressées.