Loi sur le CO2 : vous avez maintenant le dernier mot
CHAQUE VOIX COMPTE La nouvelle loi sur le CO2 coûte cher et n'apporte rien. Elle entraîne plus de bureaucratie, plus d'interdictions, plus de prescriptions, d'impôts et de taxes. Pourtant, la Suisse est en bonne voie en matière de politique climatique, même sans cette loi. Un comité économique composé de représentants des secteurs de l'automobile, des transports, de l'aviation, du bâtiment et des huiles minérales a lancé un référendum contre la nouvelle loi sur le CO2. Urs Wernli, [...]

Un comité économique composé de représentants des secteurs de l'automobile, des transports, de l'aviation, du bâtiment et des huiles minérales a lancé un référendum contre la nouvelle loi sur le CO2.
Urs Wernli, président de l'Union professionnelle suisse de l'automobile : "La loi sur le CO2 intervient si fortement dans la politique énergétique suisse qu'il est indispensable de donner le dernier mot au peuple suisse".

Nette augmentation du prix de l'essence et du diesel
La nouvelle loi sur le CO2 interdit l'installation de chauffages au mazout et au gaz. Elle renchérit l'essence et le diesel de douze centimes par litre et fait plus que doubler la taxe sur le mazout et le gaz.
Une nouvelle taxe de 120 francs maximum est introduite sur les billets d'avion. Cela représente une charge considérable pour la population et les entreprises.
Réduction des polluants d'environ 20 pour cent
La Suisse n'est responsable que d'un millième des émissions mondiales de CO2. Même si nous réduisions du jour au lendemain les émissions de CO2 à zéro, cela n'aurait pas d'impact sensible sur le climat.
Au cours des dix dernières années, la population suisse a réduit ses émissions de CO2 d'environ 20 pour cent. La poursuite de cette évolution devrait aboutir, d'ici 2030, à moins de la moitié des émissions de 1990.
Moins d'argent pour l'aménagement et l'entretien
Les chiffres prouvent que la politique climatique est sur la bonne voie. Une loi sur le CO2 surchargée par le Parlement et pleine d'interdictions et de taxes est superflue. Certains articles sont écrits de manière si compliquée que même les experts ont du mal à les comprendre.
Les nouvelles taxes alimenteront un fonds climatique à partir duquel l'administration pourra ensuite distribuer de l'argent au hasard. En contrepartie, l'aménagement et l'entretien des routes seront négligés.
Tout le monde n'est pas touché de la même manière par les mesures de la loi sur le CO2. Les familles, les automobilistes pendulaires ainsi que la population rurale souffriront davantage des nouvelles taxes que les utilisateurs des transports publics.
Les habitants des villes. Les entreprises industrielles et commerciales qui consomment beaucoup d'énergie sont davantage mises à contribution que les banques ou les agences de publicité.
La recherche et le développement comme clés
La voie vers la neutralité climatique passe par la recherche, l'innovation et des systèmes d'incitation durables, et non par des interdictions, des prescriptions et des taxes. Ce qu'il faut, ce sont des mesures durables et non une politique symbolique sans projet.
Pour ces raisons, le comité s'oppose à la nouvelle loi sur le CO2. Dans le débat sur le climat qui s'enflamme, il est impératif de rester raisonnable et de garder la tête froide.
La collecte de signatures pour le référendum est en cours depuis octobre. Vous trouverez toutes les informations complémentaires en ligne.
agvs-upsa.ch
rester-raisonnable.ch