Marché : un nouveau véhicule sur cinq est électrique
BILAN En septembre, 21 454 voitures de tourisme neuves ont été immatriculées en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein, soit 2765 de moins que le même mois de l'année précédente. Les chiffres sont plus réjouissants pour les motorisations alternatives. Les effets de la crise de la Corona ont ainsi entraîné depuis le début de l'année un recul du marché de 27,7% par rapport à 2019. La part de marché des véhicules à énergies alternatives [...].
Depuis le début de l'année, les effets de la crise de la Corona ont donc entraîné un recul du marché de 27,7% par rapport à 2019.
En septembre, la part de marché des véhicules à propulsion alternative atteint le chiffre record de 34,9 %, dont 20,2 % pour les seules voitures électriques et hybrides rechargeables.
Ainsi, une voiture de tourisme neuve sur cinq immatriculée peut rouler à l'électricité et être rechargée sur le réseau électrique.
La pire année automobile depuis le milieu des années 70
Avec seulement 163 556 nouvelles immatriculations après neuf mois, l'ensemble du marché se dirige vers la pire année automobile depuis le milieu des années 1970, lorsque la crise pétrolière avait fait chuter la demande de véhicules.
Le pronostic de l'association des importateurs auto-suisse de 240 000 immatriculations d'ici la fin de l'année ne devrait être atteint qu'avec difficulté, compte tenu des effets persistants de la crise de la Corona.
Effets des fermetures d'usines
Les ventes de modèles purement électriques et d'hybrides rechargeables connaissent actuellement une croissance particulièrement forte et établissent un nouveau record avec 2869 mises en circulation en septembre.
Christoph Wolnik, auto-suisse : "Sans la crise, il y aurait eu cette année encore plus de véhicules à propulsion alternative en Suisse. Les nombreuses fermetures d'usines pendant le lockdown en mars et en avril ont bien sûr réduit à néant tous les pronostics".
Menace de sanctions supplémentaires contre le CO2 pour 2020
Contexte : les répercussions économiques négatives sur le secteur automobile suisse sont énormes. De plus, malgré le boom des véhicules alternatifs pour 2020, des sanctions supplémentaires en matière de CO2 menacent, car de nombreux lancements de nouveaux modèles dotés d'une technologie respectueuse de l'environnement ont dû être reportés. Un constat amer pour la branche.
