Monza Classic : les vieilles voitures retrouvent leur splendeur 🎥

BEAUCOUP DE RENCONTRES SUISSES Lors de la Monza Classic, les succès suisses se sont enchaînés. Chez les voitures de tourisme, une équipe bernoise est invaincue depuis le début de la saison. Dans le magazine vidéo sur la Monza Classic, des séquences filmées de la légendaire course de 1000 kilomètres à l'Autodromo alternent avec des scènes actuelles de la Classic Endurance Racing Series (CER). Organisée par Peter Auto de Paris, la [...]

Rédaction - 29 septembre 2019

Le magazine vidéo sur Monza Classic alterne des séquences filmées de la légendaire course de 1000 kilomètres à l'Autodromo avec des scènes actuelles de la Classic Endurance Racing Series (CER). Organisée par Peter Auto de Paris, cette série d'événements s'est déroulée du 20 au 22 septembre sur le circuit à grande vitesse, où les voitures de sport les plus rapides de l'ancien groupe C atteignaient des vitesses allant jusqu'à 300 km/h. Les participants ont pu admirer les voitures de course les plus puissantes de l'histoire de l'automobile.

Seiler fait voler le Lola
Le fait que des vitesses élevées n'apportent pas automatiquement le succès a été démontré dans le peloton CER1 des voitures de sport de 1967 à 1971. Avec environ 255 km/h, une McLaren M8C avec moteur Ford DFV-V8 était la plus rapide sur les lignes droites, mais quatre Lola T70 ont terminé devant elle après une heure. En deuxième position, Toni Seiler s'est une fois de plus illustré avec sa MkIII de 1968, avec une moyenne de 171,2 km/h.

Toni Seiler s'échappe lors du dépassement de deux Chevrolet Corvette devant la Porsche 917 de Roddaro. Le Monégasque était en tête jusqu'à quatre tours de la fin, avant que des problèmes ne surviennent.

Seule la MkIII B de 1969 pilotée par l'ex-professionnel Eric Hélary et Gérard Lopez devançait le Zurichois de 18 secondes après 30 tours. Comme le Monégasque Claudio Roddaro, longtemps en tête du championnat et de la course, n'a pris que la dixième place avec sa Porsche 917 suite à des problèmes, Seiler a gagné des points avec ce troisième podium consécutif. Le champion de l'année dernière a ainsi de réelles chances de remporter le titre jusqu'à la course finale au Castellet.

Scemama et Eggimann sur la voie du titre
Dans le peloton des 20 voitures de sport et GT de 1972 à 1981, Yves Scemama a fêté une victoire départ-arrivée avec la TOJ SC304. Pendant dix tours, Maxime Guenat, au volant d'une Lola T286, a occupé la deuxième place derrière Scemama jusqu'à son abandon. Le Neuchâtelois a le titre à portée de main dans sa catégorie, tout comme Beat Eggimann chez les biplaces.

Double leader suisse : Yves Scemama (Toj) devant Maxime Guenat (Lola) dans leur voiture de sport à moteur 3.0 V8.

Le pilote de Sissach a certes dû laisser la victoire de classe au Britannique Henry Fletcher dans une Chevron B26, mais il a terminé loin devant ses poursuivants avec sa Cheetah G605.

Eggimann ne peut pratiquement plus être éjecté de la première place du classement que s'il ne prend pas le départ de la dernière course au Castellet et si l'un de ses adversaires directs pour le titre gagne. Il veut à tout prix éviter ces deux situations.

Beat Eggimann (Cheetah) devant la BMW M1 de Muelder/Simon. Les deux voitures ont une histoire suisse.

Soit Erlich, soit Traber
Dans les voitures de tourisme du groupe 2 jusqu'à 1975 et du groupe A jusqu'à 1985, Christian Traber et Michael Erlich se sont d'abord relayés en tête avec leurs deux BMW 3.5 CSL. Lorsque Traber a abandonné au bout de 13 tours à cause de problèmes de boîte de vitesses et que Maxime Guenat, son premier poursuivant, a dû lui aussi abandonner sa Ford Capri 3100 RS, le Français Benjamin Poron s'est avancé avec une Ford Mustang GT Pinepac.

Erlich a sauvé sa troisième victoire de la saison en franchissant la ligne d'arrivée avec 342 millièmes de seconde d'avance. Auparavant, le rapide avocat de Belp s'était déjà imposé dans la course 1 du Spa Classic et sur le Hungaroring.

A Barcelone, lors de la course 2 de Spa et à Dijon, Traber était à chaque fois en tête après une heure de course. Les voitures du groupe 2 construites et utilisées par MK Motorsports à Worb - les seules CSL à moteur à quatre soupapes - n'ont donc encore jamais été battues dans l'Heritage Touring Cup 2019 !

MIchael Erlich a remporté sa troisième victoire de la saison dans le peloton des voitures de tourisme du groupe 2.

Oettli dompte la meute des Cobra
Philipp Oettli a également pu fêter un succès impressionnant lors de la course de deux heures de la Sixties' Endurance. Au volant de sa Shelby Cobra 289 de 1963, il a mené le peloton composé de plus de 50 voitures GT du départ à l'arrivée.

Henri Moser et Charles Firmenich ont réalisé un doublé suisse avec leur BMW CSL aux couleurs légendaires de Jägermeister. Peter Vögele, quatrième au volant d'une autre Cobra, a pu éviter de justesse de se faire doubler par Oettli, brillamment disposé.

Philipp Oettli a maîtrisé ses adversaires Cobra lors de la course d'endurance.

Double podium pour Vögele, Widmer et Lips
Dans le Greatest's Trophy, réservé aux GT et voitures de sport particulièrement précieuses, Carlo Vögele, au volant de sa Ferrari 330 GTO, n'a dû s'avouer vaincu que par une Maserati T61 Birdcage lors des deux courses de sprint.

Lors de la Coppa Geki Russo, Christoph Widmer a réussi à monter sur le podium une fois à la deuxième place et une fois à la troisième place avec sa Brabham BT18A de 1966. Widmer est donc assuré de remporter l'Historic F3 1000cc European Trophy 2019.

Dans l'Endurance Racing Legends, qui se déroule pour la première fois en course depuis 2019, Remo Lips s'est classé deux fois troisième avec l'une des deux Corvette Z06 R du Toni Seiler Racing.

Comme l'année précédente, Christoph Widmer a remporté le championnat des voitures de course historiques de Formule 3.

Victoire pour Sauber-Mercedes
Dans le groupe C, l'ancien vainqueur du Mans Eric Hélary a réalisé les tours les plus rapides du week-end avec une Jaguar XJR14 à plus de 200 km/h de moyenne. Les victoires sont toutefois allées à Kriton Lendoudis sur une Sauber-Mercedes C11 construite à Hinwil et à Michael Lyons sur une Gebhardt C91.

Avec la plus moderne des 15 voitures de sport, une Peugeot 905 de 1993 victorieuse au Mans, Dominique Guenat a obtenu une deuxième et une troisième place.