Historique : tout sur les pilotes suisses de F1

Quiconque, en tant que Suisse ou double national, a eu un rapport quelconque avec la catégorie reine ou les voitures de GP depuis les débuts de la Formule 1 en 1950, se retrouve dans l'un des deux ou les deux livres colossaux. On peut parler d'une encyclopédie, tant les volumes 1 et 2 de "Les pilotes suisses en F1" sont volumineux, lourds et richement illustrés. Ils ne laissent probablement plus aucune question sans réponse. Tous les textes sont rédigés en trois langues. Seul bémol, la traduction de certains textes du français vers l'allemand est un peu laborieuse.

Jo Siffert et Marc Surer sont suivis de Clay Regazzoni et Sébastien Buemi
Alors que Jo Siffert et Marc Surer étaient au centre des 430 pages du premier volume, Clay Regazzoni, le pilote de GP suisse le plus titré de l'histoire, se voit consacrer dans la deuxième partie environ 200 pages sur les 600 que compte désormais l'ouvrage.

La carrière de Sébastien Buemi, sous contrat avec Red Bull jusqu'en 2021 en tant que pilote de développement et de simulateur, est également esquissée. Il en va de même pour le seul pilote suisse de Formule 1, le Genevois Romain Grosjean, qui court pour la France.

Tout le monde est mentionné
Ceux qui avaient manqué Emmanuel "Toulo" de Graffenried, pilote suisse de GP de la première heure, dans le tome 1, en seront pour leurs frais. Mais ce qui rend les deux volumes complets, ce sont les chapitres plus ou moins petits consacrés aux Suisses qui n'ont pratiquement jamais fait parler d'eux lors des Grands Prix.

Dans le tome 2, il s'agit par exemple de Toni Branca, Andrea Chiesa, Jean-Denis Delétraz, Peter Monteverdi (en tant que pilote, pas en tant que propriétaire d'équipe), Jean-Claude Rudaz, Rudi Schoeller (la main sur le cœur - qui a jamais entendu parler de lui auparavant ?), Peter Staechelin, Ottorino Volonterio, Jo Vonlanthen, Heini Walter et André Wicky.

Mais il y a des histoires intéressantes à raconter sur chacun d'entre eux, d'autant plus qu'ils ont parfois eu plus de succès dans d'autres séries de courses.

Jusqu'à aujourd'hui
Les pilotes dits "du vendredi" (engagés lors des essais libres des week-ends de GP) Neel Jani, Fabio Leimer et Giorgio Mondini sont également mentionnés comme il se doit. Il en va de même pour les Suisses qui n'ont pris place dans des voitures de Formule 1 que lors d'essais ou à d'autres occasions, comme Simona de Silvestro, Alain Menu, Marcel Fässler et Nicolas Prost, pour n'en citer que quelques-uns. Tout à la fin, il est même fait mention de Louis Delétraz, qui a pu effectuer une journée d'essai chez HaasF1 à Abu Dhabi en novembre 2018.

Les deux livres vivent grâce aux nombreuses photographies, dont une grande partie n'a jamais été publiée. Chaque pilote est accompagné d'un historique de carrière richement illustré et décrit, ainsi que de statistiques complètes.

Préface de deux filles
Alessia Giorgetti (-Regazzoni) et Véronique de Sybourg (-Siffert) se remémorent des souvenirs particuliers. Les filles des deux seuls vainqueurs suisses de GP ont rédigé chacune une préface. Sébastien Buemi a également eu l'occasion de s'exprimer personnellement au début du tome 2.

Comme nous l'avons déjà souligné lors de la présentation du tome 1 (voir rapport en ligne du 10 décembre), même ceux qui pensent tout savoir et avoir déjà tout vu trouveront leur bonheur dans le deuxième livre. L'énorme travail fourni justifie donc le prix de 169 francs par volume, plus les frais de port et d'expédition.

Pour commander les deux livres "Die Schweizer Fahrer in der F1", le plus simple est de se rendre sur le site Internet créé pour l'occasion. Il est également possible d'y découvrir des extraits de certains chapitres.

lespilotessuissesdef1.ch