Marché : le diesel moderne est un facteur important
NA ENDLICH La part des moteurs diesel dans les voitures de tourisme neuves a passé le creux de la vague et est désormais derrière elle. C'est ce que montrent les chiffres actuels des nouvelles immatriculations en novembre 2018. Sur les 24 103 (moins 9,9 pour cent par rapport au même mois de l'année précédente) véhicules immatriculés pour la première fois, 30,0 pour cent (7241) avaient un moteur à allumage automatique sous le capot. Pour l'ensemble de l'année également, avec 29,9 [...]
Sur les 24 103 véhicules (moins 9,9 pour cent par rapport au même mois de l'année précédente) immatriculés pour la première fois, 30,0 pour cent (7241) avaient un moteur à allumage automatique sous le capot. Pour l'ensemble de l'année, la part de marché du diesel est de 29,9 pour cent sur les 272 177 voitures de tourisme immatriculées, une valeur similaire étant enregistrée. Grâce à la technique de moteur la plus moderne, la demande de propulsion diesel s'est stabilisée. Elle est et reste un facteur important pour atteindre les objectifs en matière de CO2 au cours de la prochaine décennie.
Les anciens conducteurs de véhicules diesel achètent davantage de voitures à essence
Christoph Wolnik, porte-parole : "Nous avons besoin d'un niveau minimum de moteurs diesel pour les voitures de tourisme afin de respecter les directives plus strictes en matière de CO2 à partir de 2020. Bien entendu, nous misons également sur les motorisations alternatives avec l'objectif 10/20. Selon cet objectif, une voiture de tourisme neuve sur dix devra être électrique ou hybride rechargeable d'ici deux ans. Les derniers mois ont montré que trois anciens acheteurs de diesel sur quatre optent aujourd'hui pour un véhicule à essence et que seul un quart passe à un véhicule hybride, électrique ou à gaz. Les moteurs diesel modernes émettent environ 15 pour cent de CO2 en moins qu'un moteur à essence comparable et constituent un meilleur choix sur le plan économique pour un kilométrage plus élevé".
Les tests actuels du TCS ont prouvé que le respect des valeurs limites d'émissions polluantes plus basses en cours de route était garanti, même dans les conditions plus sévères en Suisse, avec des altitudes plus élevées et des pentes plus fortes. Comment le marché a évolué par rapport à 2017, voir sur le graphique des marques proposées en Suisse.