AMAG vs. SKS - Pas de quoi se plaindre !

AMAG a fait le Action "collective" de la SKS (déposée le vendredi 29 décembre 2017) a été prise en compte avec incompréhension. Les prétentions des clients à l'encontre d'AMAG, alléguées par la SKS dans sa plainte, supposeraient une tromperie illicite, ce qui est rejeté avec force. De même, une demande de dommages et intérêts n'existe que si et dans la mesure où un préjudice financier a effectivement été causé. Un tel dommage n'est pas non plus évident. En particulier, l'affirmation de la SKS selon laquelle les clients auraient payé trop cher ou auraient réalisé "beaucoup moins de recettes" sur le marché de l'occasion n'est en aucun cas compréhensible pour AMAG et n'est en outre pas prouvée par la SKS.

Il est surprenant qu'une organisation de protection des consommateurs qui se consacre en outre à la loyauté dans la concurrence opère sans preuves factuelles. Dans l'étude citée par la SKS, Comparis a également mis en évidence des augmentations de valeur, par exemple d'une Audi A3, ce que la SKS passe pourtant sous silence. La SKS tente de détourner sa notoriété et son impact médiatique à des fins personnelles et s'éloigne de ses propres objectifs.

Les professionnels du secteur tels qu'Eurotax ou Auto-i-dat n'ont pas constaté, dans leurs études mensuelles basées sur des milliers d'informations réelles sur le marché, de changements significatifs dans les prix des véhicules diesel de Volkswagen AG par rapport à ceux de ses concurrents. Même en comparaison avec les véhicules à essence, on constate au maximum une différence de 2 à 3% (voir ci-dessous le graphique Eurotax essence versus diesel), de sorte que l'affirmation de 15% semble totalement fantaisiste.

Les prix d'occasion actuels des marques Volkswagen se situent actuellement dans la fourchette du marché, voire légèrement au-dessus. On a pu observer que, ces dernières semaines, les prix d'occasion diesel des marques importées par AMAG avaient tendance à être supérieurs à la moyenne.

Eurotax commente cette situation comme suit : "La tendance générale à la baisse des valeurs résiduelles durant la période concernée est en premier lieu un effet de l'abolition du cours minimum de l'euro par la Banque nationale suisse en janvier 2015".

[Source : Eurotax 15 nov. 2017]

Une entreprise suisse :
AMAG n'avait pas connaissance de la problématique du diesel jusqu'au 21 septembre 2015, date à laquelle celle-ci a été rendue publique dans les médias. Immédiatement après en avoir pris connaissance, elle a décrété un arrêt des ventes pour les véhicules neufs potentiellement concernés. Cette procédure s'imposait et est absolument correcte et appropriée du point de vue du droit de la concurrence.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) avait déjà constaté, lors de ses investigations, qu'il n'existait aucun soupçon initial à l'encontre d'AMAG. "Le MPC a défendu auprès de l'instance de recours le point de vue selon lequel, en ce qui concerne d'éventuels auteurs en Suisse, il n'existe absolument aucun indice concret qui pourrait suffire pour un soupçon initial quelconque. L'ouverture d'une enquête équivaudrait donc à une soi-disant "fishing expedition" illégale". (cf. communiqué de presse du 9.12.16.)

AMAG est une entreprise suisse, juridiquement indépendante de Volkswagen AG, avec laquelle elle a uniquement conclu un contrat portant sur l'importation et la distribution de produits des marques Volkswagen, Audi, SEAT, SKODA et VW Véhicules utilitaires pour les marchés suisse et de la Principauté de Liechtenstein. AMAG est donc un client de Volkswagen AG, respectivement de ses marques.

98% de tous les modèles Volkswagen :
Actuellement, en Suisse sur 98% des modèles VW et 95,5% de toutes les marques équipées du moteur Diesel EA189 avec la mise à jour du logiciel. Environ deux ans après l'annonce de la problématique du diesel, AMAG peut considérer que le rappel est en grande partie maîtrisé. Une mise à jour du logiciel est disponible pour toutes les variantes de modèles concernées et AMAG a invité tous les clients à une brève visite à l'atelier. La grande majorité a accepté cette invitation, mais quelques-uns ne l'ont pas encore fait malgré plusieurs invitations. En principe, on peut toutefois affirmer aujourd'hui que le rappel a été un succès. AMAG maintient son objectif de 100%.

Les réactions des commerçants et des clients sont toutes positives. Les réactions reçues jusqu'à présent montrent que les mises à jour des logiciels se déroulent en principe sans problème. Et les clients qui ont déjà effectué la mesure sont satisfaits de la solution technique et n'ont pas de réclamations en aval.

Car-Claim a échoué :
Il est exact, comme le communique le SKS, que le projet Car-Claim néerlandais, auquel le SKS s'était associé, n'a pas abouti, notamment parce qu'aucun dommage n'a pu être prouvé, ce que le SKS passe sous silence. Il serait donc important que la SKS admette honnêtement, même dans cette deuxième tentative, que les mêmes exigences s'appliquent également en Suisse et que la preuve d'un dommage est également nécessaire ici et n'a pas été prouvée jusqu'à présent.

Pas de publicité mensongère - le dispositif d'invalidation est éliminé par le rappel :
La SKS s'oppose à la publicité trompeuse, mais méconnaît le fait que, premièrement, "Blue-Motion" et "Vorsprung durch Technik" font référence à de faibles émissions de CO2 ou à des décennies de progrès et n'ont donc rien à voir avec les valeurs de NOx et le dispositif de coupure. Deuxièmement, à aucun moment la publicité ou les prospectus n'ont fait référence à une valeur de NOx particulière ou même particulièrement basse. Les NOx n'ont pas été mentionnés du tout, de sorte qu'il ne peut y avoir de tromperie pour cette raison également.

www.amag.ch